On aurait pu rêver d’un été sans chemises à rayures, mais les podiums en ont décidé autrement. Alors, on vous a compilé tout ce qu’il faut savoir sur les tendances de l’Été 2025 — pour vous faire oublier que vous n’avez plus de style depuis 2018.
Printemps/Été 2025 : Sans vouloir froisser, voici l'éditorial qui ne fera pas plaisir aux attachées de presse

Vous souvenez-vous du moment où l'on croyait encore que "nouveauté" rimait avec surprise ? Moi non plus. L'autre jour, en terrasse, j'écoutais distraitement une influenceuse expliquer à sa voisine que "cette saison est un tournant pour la mode responsable". Elle portait des bottes blanches déjà vues partout en 2019. Avouez-le : personne n'est dupe.
L'industrie de la mode, chaque saison, nous ressert la même soupe réchauffée – explosion de couleurs tropicales, matières naturelles creuses, et ce fameux "choix conscient" brandi comme un totem d'authenticité. On aurait pu rêver mieux qu'une énième variation sur le jaune beurre ou les imprimés exubérants censés symboliser l'audace, alors qu'ils ne sont que le reflet de la peur panique du vide créatif.
Soyons honnêtes : le consommateur de 2025 – saturé de buzzwords et de promesses recyclées – sait désormais distinguer le storytelling sincère du marketing à la petite semaine. Et pourtant, on continue d'applaudir une soi-disant mode circulaire où la revente d'invendus devient soudainement un acte militant. Qui croit encore à ce conte ?
Résumé clé : Le luxe véritable réside dans l'originalité assumée et la capacité à ignorer les diktats imposés par un marketing paresseux.
Opinion tranchée sur l'authenticité des tendances actuelles
Sans vouloir froisser celles et ceux qui vivent dans l'espoir d'une révolution textile imminente, il faut reconnaître que la plupart des tendances printemps/été 2025 relèvent davantage du vernis que du fond. On assiste à une parade bien huilée où "engagement" et "nouveauté" deviennent synonymes… d'opportunisme commercial.
On ne s'y trompe pas : derrière chaque effet d'annonce, se cache une stratégie SEO-friendly pensée pour séduire autant Google que le client désabusé. Tant pis pour celles qui cherchaient encore un souffle neuf ; il faudra cette année – encore – chercher ailleurs le frisson authentique.
Que retenir des podiums Printemps/Été 2025 ?

Sans vouloir froisser, on aurait pu rêver mieux qu'une saison prétendument visionnaire mais qui ressasse sans vergogne les archives de ses propres gloires passées. Cette année, le "retour aux sources" n'est pas qu'un mantra creux scandé par quelques showrunners paresseux ; il s'incarne dans une relecture franchement assumée des codes historiques de chaque maison – souvent avec un zeste d'audace bien calculée, avouez-le, pour ne surtout pas perdre la clientèle TikTok ni la respectabilité du lin pressé.
« L'élégance n'est jamais un accident : c'est parfois l'accident qui fait la mode », a soufflé à voix basse une directrice artistique trop lucide en coulisse. Soyons honnêtes : cet état d'esprit dominait tous les podiums pertinents cette saison.
Si tout le monde prétend innover, rares sont les maisons qui ont osé perturber le ronron collectif. Fendi a braqué les projecteurs sur l'année fondatrice 1925 pour s'offrir un passéisme modernisé – veste stricte et robe-chemise à mi-chemin entre la matronne et la flâneuse urbaine –, tandis que Balenciaga renouvelle son manifeste d'anticonformisme avec des coupes tourmentées, des silhouettes exagérées mais maîtrisées, et une ironie palpable (on croirait presque sentir le clin d'œil à celles et ceux qui observent tout ça avec un sourire narquois).
Chez Miu Miu, Miuccia Prada orchestre un va-et-vient entre innocence feinte et désinvolture calculée ; transparence, micro-shorts, jeux de layering éhontés… Ici l'audace n'est plus subversive, elle est obligatoire. On ne s'y trompe pas : ces maisons savent encore surprendre, là où tant d'autres se contentent de digérer les tendances Instagram pour mieux recracher leur version fade.
Maisons à retenir pour leur innovation réelle :
- Balenciaga : Pour sa radicalité assumée, ses volumes réinventés et son refus obstiné du consensus mou.
- Miu Miu : Pour son audace chromatique et son jeu subtil sur la décence/indécence (espérons que les suiveuses ne transforment pas tout ça en uniforme ridicule).
- Fendi : Pour avoir su injecter une tension créative dans ses références rétro sans tomber dans l'exhibition gratuite du patrimoine.
Avouez-le, trouver mieux ailleurs sera difficile cette année… À moins de considérer qu'un énième tailleur beige-crème représente le sommet de l’avant-garde – ce dont je doute sérieusement.
Palette Printemps/Été 2025 : Les couleurs qui vont (ou pas) colorer notre garde-robe

On aurait pu rêver mieux qu'une saison où le pastel s'autoproclame roi pour la énième fois, mais force est de constater que le Printemps/Été 2025 joue la sécurité chromatique… en surface. Soyons honnêtes : si l'on se contente de lire les communiqués des maisons, on croirait à une révolution colorée ; en réalité, ce sont toujours les mêmes suspects.
Les incontournables : Du pastel aux teintes affirmées
Rose pâle, bleu ciel, jaune beurre – voilà le trio qui squatte tous les moodboards du moment. Le beige et le blanc cassé infiltrent aussi discrètement défilés et vitrines sous couvert de pureté étudiée… Sans vouloir froisser, ce n'est pas avec un énième "bleu glacier" que l'on va bouleverser quoi que ce soit. Seule petite secousse : l'apparition d'un vert pomme légèrement acide, qui tente maladroitement de galvaniser les silhouettes tristounettes.
Les audaces chromatiques : Quand le risque paie (parfois)
Avouez-le : il fallait oser le chocolat profond dès les beaux jours – peu l'ont fait avec panache. Plus intéressant, quelques tentatives de rouge cerise ou de fuchsia tapageur pour celles qui refusent la fadeur printanière. On note également des mariages franchement casse-gueule entre ces teintes vives et des pastels éteints ; parfois ça fonctionne, souvent non – voir certains ensembles Miu Miu ou la cacophonie vue chez des labels plus opportunistes.
Les finitions qui changent tout : Métallisé, satiné et autres fantaisies
Là où certaines maisons sauvent la mise (un peu), c'est par l'audace des matières : les finitions métallisées et satinées transforment la moindre teinte mièvre en déclaration d'intention. Un jaune beurre froissé devient soudain dérangeant en version lame liquide, tandis qu'un rose tendre gagne enfin du caractère sous une lumière iridescente. Mais ne nous emballons pas : combien oseront sortir dans un total look effet miroir ? On ne s'y trompe pas.
Comparatif des couleurs phares PE25
Teinte | Nom commercial | Inspiration | Application principale |
---|---|---|---|
Pastel rose | Rose poudré | Boudoir rétro | Robes fluides |
Bleu ciel | Bleu glacier | Années 60 revisitées | Tailleur oversize |
Jaune pâle | Jaune beurre | Petit-déjeuner hôtel | Jupes midi/chemisiers |
Vert pomme | Pomme acidulée | Pop culture Y2K | Accessoires-micro |
Chocolat | Mocha mousse | Luxe 70s | Vestes/matières effet cuir |
Rouge vif | Cerise | Glamour vintage | Mini-robes/blazers |
Métallisé | Argent liquide | Futurisme ironique | Sandales/sacs fantaisie |
Les matières phares Printemps/Été 2025 : Du naturel revisité à l'inattendu

Sans vouloir froisser les nostalgiques du basic, l'obsession pour le "retour au naturel" n'a jamais été aussi calculée : le lin règne en maître – mais attention, ici pas question du lin rêche d’antan. Pour 2025, on le trouve lavé, quasiment flouté, ou mélangé à de la soie pour désamorcer tout risque de monotonie. Le coton, lui aussi, se décline en versions perforées ou ajourées, plus techniques qu’artisanales. On aurait pu rêver mieux qu’un simple clin d’œil au vestiaire champêtre ; c’est plutôt l’éloge du faux-rustique calibré pour Instagram.
Qui aurait parié sur le come-back du jersey ? Pourtant, il s’impose avec des coupes déconstruites qui frisent parfois l’incompréhensible. On ne s’y trompe pas : ces torsions pseudo-expérimentales cachent souvent une paresse créative derrière une étiquette "innovation". Le denim ? Toujours présent – cette fois en patchwork inversé ou teintures délavées volontairement inégales (attention au piège du cheap) ; seule consolation : quelques pièces cousues façon artisanat japonais relèvent légèrement le niveau.
Côté sensualité, la dentelle n’a jamais été aussi voyante : exit la suggestion poétique, bonjour la transparence frontale (parfois douteuse). La soie se veut aérienne mais ose la superposition lumineuse sur des fonds opaques – séduisant quand c’est maîtrisé, risible dès que ça bascule dans l’excès. Quant à l’organza, il est omniprésent mais si rigide qu’il frise la caricature "emballage cadeau" dans certains shows.
Et puisqu’il faut parler du fameux "fetishwear" et de la lingerie exhibée — soyons honnêtes : rares sont celles qui parviennent à dépasser l’effet cheap ou vulgaire dès qu’elles osent la surenchère vinyle et micro-corseterie. L’audace ne saurait justifier le mauvais goût sous prétexte de subversion.
Liste critique des matières clés PE25 et leur interprétation
- Lin lavé/soie : Doux, fluide, faussement bohème ; mais très marketing-friendly.
- Coton perforé : Effet technique/champêtre selon les découpes ; vite lassant mal exécuté.
- Jersey twisté : Coupes asymétriques/disruptives ; inégal selon les défilés.
- Denim artisanal : Patchwork élégant chez certains créateurs seulement ; beaucoup d’échecs cheap.
- Dentelle ostentatoire : Transparence radicale, subtilité en option…
- Soie superposée : Jeux lumineux séduisants quand mesurés.
- Organza structuré : Parfois sublime en petites touches, ridicule en excès.
- Fetishwear/lingerie visible : Audace risquée ; peu savent éviter la vulgarité — on ne s’y trompe pas !
Pour éviter le faux-pas industriel : privilégier les matières où le détail artisanal reste lisible et fuir les surenchères pseudo-sexy qui vieillissent plus vite qu’une story TikTok.
Silhouettes et coupes Printemps/Été 2025 : Comment s'habiller (ou pas)

Sans vouloir froisser, il faudra bien l’admettre : la mode du Printemps/Été 2025 n’accorde aucune pitié à celles et ceux qui se contentent de suivre sans réfléchir. Cette saison, c’est d’abord une affaire de proportion – ou plutôt de déconstruction programmée. L’asymétrie règne partout : tops à une seule bretelle, robes fendues jusqu’à l’absurde, manches disparates… On ne s’y trompe pas, il y a une volonté ostentatoire de rompre avec le banal. Mais attention, franchir la fine limite entre allure arty et effet « friperie improvisée » est plus facile qu’on ne croit. Si l’on veut éviter le ridicule (et croyez-moi, rares sont celles qui y échappent), mieux vaut miser sur une pièce forte et garder le reste aussi sobre que possible.
Côté volume, la jupe boule refait surface – clin d’œil évident aux années 80 mais reprogrammée pour flatter moins de silhouettes qu’elle ne le prétend. Avouez-le : seules les éditrices mode rachitiques trouvent cette coupe « universelle ». Les jeux de superpositions façon balletcore – justaucorps associées à des jupes souples ou des leggings neutres – prétendent incarner la grâce contemporaine mais flirtent vite avec le ridicule gymnique dès que l’on sort du cadre Instagram.
Les vrais nostalgiques se réjouiront du retour du rétro : marinières graphiques, pois XXL et rayures façon paquebot – autant d’allusions aux fifties ou au kitsch 2000’s… Malheureusement, quand tout le monde pioche dans les archives sans rien y ajouter de neuf (coucou les clones de Miu Miu), cela vire au déguisement paresseux plutôt qu’au clin d’œil inspiré. Sans vouloir froisser les adeptes du « tout revival », c’est à qui recyclera le mieux les vieilles recettes en espérant nous faire prendre des vessies pour des lanternes tendance.
Quant au sportswear fusionné au balletcore – leggings techniques et tops cache-cœur –, on aurait pu rêver mieux qu’un compromis flou entre confort réel et élégance fantasmée. À l’usage quotidien, peu passent vraiment cette épreuve sans ressembler à une stagiaire du studio Pilates égarée sur un quai SNCF.
Mais il existe encore un salut stylistique ; il tient dans ces fameux détails qui tuent : broderies artisanales visibles (pas ces patchs low-cost vus dans la fast fashion), patchwork contrasté main et perles intégrées nonchalamment sur manches ou cols. Là seulement réside la vraie modernité – celle qu’on reconnaît d’un coup d’œil parce qu’elle exige un vrai savoir-faire.
Pièces iconiques Printemps/Été 2025 : À adopter (ou ignorer)

Sans vouloir froisser les enthousiastes de la nouveauté fabriquée, faisons le tri – enfin – dans les soi-disant indispensables : il y a les pièces qui s'imposent d'elles-mêmes et les autres, que l'on pourrait (devrait ?) oublier sans regret.
La parka revisitée : Le statement outerwear
On ne s'y trompe pas, la parka devient LE manteau à posséder ou à fuir selon votre tolérance à l’uniformisation. On la retrouve déclinée en matières techniques semi-transparentes, parfois oversized au point de frôler le déguisement post-apocalyptique. La couleur ? Pomme acide, jaune beurre ou chocolat mousse – tout sauf discret. Ceux qui cherchent la pièce forte y trouveront leur compte ; les autres risquent de se sentir ensevelis sous trop de tendances mal digérées.
Le tailleur : Toujours là, mais pour quoi faire ?
Le tailleur refuse obstinément de céder sa place mais tente au moins l’audace : coupes asymétriques, superpositions improbables et couleurs inattendues. On aurait pu rêver mieux que tant d’expérimentations « arty » qui ne tiennent debout qu’en photo stylisée ; dans la vraie vie, ça frôle parfois le costume pour dîner thématique. À réserver à celles et ceux qui n’ont peur de rien… surtout pas du regard des passants.
Robes & jupes : Fluidité, transparence ou structuration feinte ?
La robe fluide domine toujours, souvent en version presque transparente – merci à Miu Miu et aux autres pour cette prouesse risquée. Les jupes mi-longues se veulent tantôt plissées façon rétro (déjà-vu), tantôt droites avec fente vertigineuse (pour celles qui aiment vivre dangereusement). L’excès de transparence ? Une mode jetable qu’on regrettera vite sur nos photos d’été.
Pantalons : Taille basse ou flare assumé ?
On assiste au retour pénible du pantalon taille basse (oui, il fallait que ça revienne…), contrebalancé par un flare spectaculaire façon seventies. Le large ultra-long squatte aussi les podiums – flatteur sur 2% des morphologies réelles seulement. On aurait pu rêver mieux qu’un revival aussi paresseux mais force est d’admettre que ce sont ces deux extrêmes qui rythment vraiment la saison.
Checklist : Pièces à acquérir (ou pas) printemps/été 2025
- Parka oversize technique : Oui si vous assumez le volume et la couleur; non sinon.
- Tailleur asymétrique : Pour les audacieuses seulement.
- Robe fluide/transparente : Ok si doublée intelligemment; non si tout est visible...
- Jupe fendue/plissée : Uniquement si coupée parfaitement.
- Pantalon taille basse/flared : Avec prudence – ni pour tous ni partout.
- Denim extra-large : À mixer avec sobriété pour éviter l’effet parachute.
- Top à message ou marcel stylisé ancre optimisée: Gimmick déjà fatigué… passez votre tour?
Avouez-le : une garde-robe pertinente cette saison exigera surtout un tri impitoyable entre vraies trouvailles et énièmes tentatives désespérées d’être « tendance ».
Tendances Printemps/Été 2025 à éviter : Les faux pas annoncés

Sans vouloir froisser, il fallait oser proposer pour le printemps/été 2025 ce florilège de déjà-vu mal assumé. Entre l’invasion des motifs polka dot, des imprimés fleuris épuisés depuis trois saisons, et l’inévitable retour du motif animalier – tous recyclés sans un soupçon d’ironie, on assiste à une véritable overdose. Ajoutez-y la cravate portée façon gimmick (effet "je veux choquer mais surtout exister"), et les tentatives d’imprimé arty qui n’ont d’audacieux que le nom.
Soyons honnêtes : il faut fuir comme la peste ces micro-tendances aussi éphémères que ridicules. Le vert pistache pastel ? Vu partout, déjà oublié demain. Le revival lavande et bleu glacier ? Une stratégie pour liquider les invendus de l’an dernier – ne vous laissez pas berner. Quant aux accessoires XXL, chaînes énormes ou lunettes démesurées, ils crient plus fort que votre personnalité : mauvais calcul si l’on espère durer plus qu’un post TikTok !
Le pire reste le syndrome du "trop" : trop de logo placardé comme une pancarte publicitaire (c’est dire l’inspiration), trop de strass façon fête foraine ou de détails tape-à-l’œil ajoutés pour masquer l’absence d’idées neuves. L’accumulation ne fait jamais illusion longtemps — on ne s’y trompe pas.
« En mode comme ailleurs, l’excès n’est jamais signe de talent mais souvent d’un grand vide à combler. »
S'inspirer sans se perdre : Le véritable art du style Printemps/Été 2025
On aurait pu rêver mieux qu’un final consensuel, alors allons droit au but : s’inspirer, oui ; singer, jamais. Les tendances ne sont que des suggestions (parfois douteuses), et si l’on croit encore que copier-coller l’air du temps suffit à affirmer son identité, c’est qu’on a tout raté de l’aventure stylistique. Selon les véritables connaisseurs en matière de style personnel en 2025, la singularité et l’audace sont plébiscitées par ceux qui refusent la dictature marketing.
Le vrai luxe, c’est d’oser la dissonance maîtrisée plutôt que la conformité paresseuse ; ce n’est pas un secret mais presque un acte militant à une époque où le « durable » est davantage un argument commercial qu’une conviction sincère. À chacune de traquer le vrai choix conscient derrière le storytelling qui tâche – et non derrière un lin étiqueté "responsable" ou une robe déjà-entendue.
Une anecdote pour finir ? Je croise souvent dans les soirées mode ces filles habillées « pile dans la tendance », toutes semblables, persuadées d’incarner la modernité. Ironie cruelle : ce sont les seules dont je ne me souviens jamais après coup.
On ne s’y trompe pas.